Dans la vie de tous les jours, j’aime bien me lancer des défis, faire de nouvelles découvertes, histoire de ne pas finir comme un vieux con dans ma cave…
C’est donc pour cela que, pour la première fois de mon existence, je me suis plongé dans la lecture d’un yaoi… Non, je rigole, d’un yuri. Mais un yuri pas comme les autres car celui-ci est un yonkoma : une succession de petites histoires humoristiques en 4 cases avec l’éternelle chute à la fin ! Et tu sais quoi, cher lecteur ? Ma première incursion dans le monde des mangas pour les femmes ou les hommes qui aiment les femmes qui aiment les femmes (tu me suis toujours ?) ne m’a pas déplu. Alors si tu veux en savoir plus, lis le chapitre suivant !
Elle aime les chats et agit comme un chien, elle adore les chiens mais se comporte comme un chat : bref, le coup de foudre était prédestiné quand Inugami et Nekoyama se rencontrent pour la première fois. C’est à partir de ce scénario qui tient sur un ticket de métro (vous en conviendrez) que nous allons suivre le quotidien de ces deux demoiselles et de leur entourage. Les personnages sont mignons à souhait et très attachants, on appréciera la personnalité assez coquine d’Inugami essayant par tous les moyens de pervertir notre timide (en apparence) Nekoyama. Vous verrez que les filles aussi peuvent avoir recourt à la sainte technique du bourrage de gueule ! Et oui, c’est ça l’égalité des sexes.
Aki, la sportive au centre de ce trio, aura donc le rôle de modératrice, limitant pour notre plus grand malheur les assauts fripons d’Inugami sur Nekoyama. Mais vous croyiez quoi les gars ?! On n’est pas dans un hentai ici ! C’est avec l’arrivée d’Ushiwaka Yukiji (dont vous allez adorer les atouts physiques) et de Nezu Mikine que le récit s’offre un second souffle et, du fait, transforme ce triangle amoureux en un véritable casse-tête sentimental. On se demande donc bien qui finira avec qui ?
L’humour est omniprésent tout le long du volume et les gags font mouche la plupart du temps. Je crois que j’ai dû rigoler bêtement tout seul dans le métro plusieurs fois ! Solitude quand tu nous tiens. Le tout est servi par des graphismes simplissimes mais ultra cute s’adaptant parfaitement à ce genre d’œuvre. Notez qu’une version anime a aussi vu le jour sous forme d’épisodes de 3 minutes que je vous recommande chaudement. Que vous soyez hermétique ou non au genre, Inugami-san to Nekoyama-san devrait vous séduire. Si ça a fonctionné sur moi, pourquoi pas vous ?
À défaut de me faire rugir de plaisir comme je le fais à chaque volume de Jojo’s, Inugami-san to Nekoyama-san m’aura fait passer un très agréable moment, arraché pas mal de sourires et m’aura rappelé que l’amour entre femmes, surtout au Japon, ce n’est pas sale ! Bien au contraire, que demander de plus !