Voici la seconde et dernière partie du reportage consacré au Comiket 86 de Tokyo. Bonne lecture.
Une fois que j’avais fait un peu le tour des priorités, il était temps de faire un break. Je suis donc sorti voir le cosplay dans les zones délimitées prévues à cet effet. La grande place devant Tokyo Big Sight est le lieu le plus connu pour cela et qui plus est, bien exposé au soleil.
En effet, il y avait de nombreux cosplayers dont l’écrasante majorité était costumée en membres de µ’s (lire « muse »), le groupe de Love Live, ou en personnages de Kantai Collection; les deux énormes licences du moment au Japon.
Après avoir parcouru la place, je me dirigeais vers les stands des professionnels pour voir un peu à quoi ressemblait tout ça.
À l’étage, on découvre avec surprise une autre zone de cosplay. Et encore plus de Love Live et de Kan Colle !
À l’intérieur, les stands me tendaient les bras dans un lieu moins bondé. Un vrai bonheur de pouvoir enfin se déplacer librement ! Beaucoup d’objets mis en vente étaient déjà en rupture, sans parler de l’immense stand TYPE/MOON fermé prématurément car il avait été carrément dévalisé.
Chose amusante, il y avait un stand où des Japonais faisaient de la pub pour Angoulême.
Après avoir miraculeusement acquis un pack « Tokyo Ghoul » génial, je finis ma balade et je remarque qu’il y a quand même quelques petits panels çà et là, mais il s’agit essentiellement de gens assis par terre en train d’écouter quelqu’un annonçant les projets en cours. Un autre membre du staff tenait une chaine à la main pour délimiter la zone où les personnes étaient assises. Étrange et très japonais…
Soudainement, une petite voix retentit et tout le monde se met à applaudir. Le Comiket, c’est fini pour cet été ! Il est 16h00. Il s’agit de l’annonce de fermeture. Les journées sont très courtes et bien remplies. D’ailleurs, le cosplay se terminait dès 15h00. Finalement, je n’ai même pas eu le temps d’aller faire un tour dans la partie ouest où est vendu tout ce qui n’est pas papier. Je n’ai pas pu faire autre chose que mes priorités en termes de dôjins.
Tout cela fini, j’ai pu déguster mon premier kakigoori (dessert japonais à base de glace pilée et de sirop) sur le pont en face du Tokyo Big Sight au milieu d’une foule dantesque.
Dernière mission : esquiver la foule et traverser tout Tokyo pour rentrer chez moi avec un gros sac Tony Taka relativement explicite.
Pour conclure, le Comiket est vraiment un salon unique que je recommande à tous. Par contre, ce n’est pas une journée facile : elle est courte mais très intense. Vous expérimenterez pour sûr la pire densité de population de votre existence mais pour une raison obscure, tout cela reste vraiment fun. Cette ébullition autour d’un intérêt commun est toujours réjouissante quelles que soient les circonstances.
Le cosplay est totalement dingue avec de la qualité et/ou de la nudité, ça ne ressemble pas vraiment à ce que l’on voit en France de ce point de vue-là mais une fois encore, c’est à découvrir, ne serait-ce que pour l’expérience.
Enfin, même si le Comiket peut être visité par tous, je le déconseille aux enfants et ce, peu importe le jour. Je préconise tout de même un minimum de planification à l’avance ainsi que des connaissances de japonais et des dôjinshis. Savoir un minimum ce qui se passe et comprendre pourquoi certains auteurs sont si populaires est appréciable et utile sur place, même si ce n’est pas votre tasse de thé. Cela vous permettra de tirer le meilleur de cet événement singulier.
Voilà ! C’est fini ! N’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires et nous faire partager votre expérience, si vous aussi vous avez pu découvrir ce marché de dingues.