Pour bien démarrer la nouvelle année scolaire, vous prendrez bien une petite critique du manga Prison School avec votre 4 heures ?
C’est après quelques mojitos bien dosés qu’une folle envie d’écrire une petite chronique sur Prison School m’est venue. Attention, mes chers petits lecteurs, je vous rappelle qu’il ne faut pas trop abuser de ces merveilleux cocktails. Mais revenons à nos moutons.
Prison School, c’est avant tout un de mes mangas coup de cœur. Découvert avec mon acolyte tokyoïte (qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Krilin, si, si, je vous jure !) lors d’une de nos virées dans un bon Tsutaya des familles. Je le revois encore tout frétillant me disant : « Hey man, t’as vu ces jaquettes ?! ». Ce n’est que bien plus tard, lors de notre retour en France que nous nous attaquions à la lecture de cette œuvre des plus polissonne. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que nous n’avons pas été déçus du voyage.
Imaginez-vous, mes p’tits poulets, imaginez-vous intégrés dans une école de filles qui décide, pour on ne sait quelle raison, de devenir mixte. Imaginez-vous être parmi ces 5 élus entourés de demoiselles toutes plus jolies les unes que les autres. Le paradis sur Terre me direz-vous ? Et bien non, notre bande de joyeux lurons va goûter aux affres de l’enfer ! Pour avoir essayé de zieuter les filles sous la douche, cette belle brochette de mateurs amateurs va donc se retrouver sous les verrous, enfermés par les membres du conseil clandestin des élèves. Et de ce postulat de départ vont s’enchaîner bon nombre de situations toutes les plus cocasses et perverses les unes que les autres. Si tu aimes la punition, toi cher lecteur, eh bien tu vas en avoir !
Le premier bon point de Prison School est sans conteste l’écriture des personnages. En effet, à un moment de notre vie, nous sommes tous passés par cette période critique qu’est l’adolescence (certains y sont restés d’ailleurs… Je dis ça, je dis rien !). Il est donc très facile de s’identifier à ces personnages qui sont, il faut le dire, assez débiles. De plus, si le premier tome fait vraiment office d’introduction, les protagonistes vont s’étoffer au fil des volumes et vous allez voir que chacun possède son petit toc ! Que ce soit les membres du conseil, le principal de l’école ou nos héros, personne n’est vraiment équilibré dans cette BD. Je suis d’ailleurs, moi aussi, un très vilain garçon qui mérite une sanction ! Mme Shiraki, j’attends mes coups de fouet !
À cela viennent s’ajouter des dessins somptueux avec des héroïnes aux formes plus que généreuses, nous permettant de savourer non sans déplaisir des passages très fan service distillés comme il se doit tout au long des tomes. Les expressions des personnages sont elles aussi très travaillées et servent à merveille les gags au fil des pages. Les dialogues font mouches, on rigole et on en redemande ! Bande de petits gourmands, va ! C’est simple, je n’avais pas autant éclaté de rire avec un manga depuis Golden Boy ! Comptant 14 tomes au Japon à ce jour, la série va aussi avoir le privilège de se voir adaptée en anime. Série TV, OAV ? Nous ne savons rien de plus pour l’instant mais c’est bien là la preuve de son succès.
À la rédaction, on se réjouit donc de voir l’œuvre publiée sur notre territoire et remercions comme il se doit Soleil pour leur jolie petite édition.
Bref, vous l’aurez compris, vous voulez voir des jolies filles, recevoir des coups de fouets et vous payer une bonne tranche de rigolade ? Alors, courez acheter Prison School dans toutes les bonnes crèmeries de France et de Navarre. Un ouvrage qui est bien sûr réservé à des mains expertes et ne convient pas aux plus jeunes d’entre vous.
Je terminerai cette chronique par la réflexion suivante : êtes-vous plutôt un ass lover ou un amateur de boobs ? Je vous laisse méditer sur cette épineuse question et faites bien attention à votre réponse !