Lors de leur venue au festival Japan Expo où ils ont enflammé la scène du Live House, le groupe MALCA nous a fait l’honneur de nous accorder une interview dans leur hôtel.
Pouvez-vous s’il vous plait vous présenter pour nos lecteurs ?
Yuta : Bonjour, je suis Yuta, le chanteur et guitariste.
Shunsuke : Je m’appelle Shunsuke, je suis guitariste.
Nozomi : Je suis Nozomi, le bassiste.
Votre concept est la valse Hardcore, comment vous est venue cette idée et pourquoi ?
Malca : Nous avons choisi ce style car nous voulions faire des musiques à trois temps pour nous différencier des autres groupes. Comme la valse est un phénomène de société, nous voulions faire danser les gens sur un rythme hardcore.
Dans votre travail, comment se passe la composition et l’élaboration de vos morceaux ?
Yuta : Je crée les paroles des chansons sur des idées d’émotions. C’est cela qui m’influence le plus dans ma composition. Par la suite, le groupe crée des musiques selon le rôle défini de chacun. Enfin nous faisons une fusion de tout cela.
Avez-vous des thèmes de prédilection ?
Malca : Notre thème principal serait la nostalgie sentimentale, nous souhaitons vraiment toucher nos fans. Pas une simple émotion mais une émotion très profonde.
Vous connaissiez-vous avant de former Malca et comment en avez-vous eu l’idée ?
Shunsuke : Nous nous sommes rencontrés à l’université. Nous étions dans un groupe où nous avons composé des musiques originales. Nozomi, quant à lui, n’était pas du tout intéressé par la musique. C’est moi qui lui a prêté des CD, et de là une passion est née. Yuta a lui commencé par la guitare à l’âge de 16 ans. Pour ma part, j’ai commencé le piano à l’âge de 5 ans, la basse à 14 ans et la guitare 4 ans plus tard. C’est quand on nous a proposé de faire notre album que nous avons décidé de créer notre groupe.
Que pensez-vous de l’engouement que peut avoir le public français pour votre musique et votre pays ?
Malca : Nous sommes très contents du live que nous avons effectué lors de la Japan Expo. C’est vrai qu’en premier lieu nous n’étions pas trop confiants car nous ignorions l’accueil que nous allions recevoir de la part des Français. Beaucoup de personnes sont venues nous voir pour prendre des photos et nous étions extrêmement heureux. La différence entre le public japonais et français réside dans le fait que les Japonais sont très réservés alors que les Français n’hésitent pas à exprimer leur joie.
Au vu de l’accueil que vous avez reçu en France pour une première en Europe. Aimeriez-vous revenir dans le cadre d’une tournée ? Si oui, dans quels pays aimeriez-vous vous produire ?
Malca : Oui bien sûr nous souhaiterions revenir ! Nous aimerions beaucoup jouer en Suède car nous aimons beaucoup le groupe First Aid Kit qui fait une musique très similaire à la nôtre, et essaye de toucher son public comme nous. Mais pourquoi pas l’Islande aussi car nous avons une très bonne image de ce pays.
Ça serait donc une première pour l’Islande.
Malca : Oui nous aimons beaucoup les pays nordiques, car il y a beaucoup d’influence de ces pays-là dans notre musique. Nous sommes donc très curieux de l’accueil que nous pourrions recevoir et voir si les personnes peuvent être réceptives à notre musique. Après, pourquoi ne pas aller en Allemagne et en Belgique pour boire de la bière !
Avez-vous des artistes qui vous influencent et avec qui vous souhaiteriez collaborer ?
Malca : Nous n’en avons pas vraiment, ce sont surtout des influences de genre comme par exemple le foxtrot, les chansons douces et belles. Pour ce qui est des collaborations, ce serait très intéressant pour nous de faire quelque chose avec Kyt, c’est un groupe de style shoegeza, les Anglais de The fall et aussi les Islandais de Cigaros.
Quels sont vos projets dans un avenir proche ?
Malca : Nous prévoyons de tourner deux clips, dont l’un pour illustrer la chanson Aoi to asobo et le clip d’une autre chanson avec les vidéos des moments que nous avons passés à Paris avec nos fans, ainsi que lors de notre visite de la capitale française. Nous souhaitons aussi sortir un album par la suite.
Pour un premier concert en France, vous vous êtes produit dans le plus grand salon d’Europe. Est-ce que cela vous intéresserez de vous produire dans des plus petits salons ?
Malca : Oui bien sûr !
Si vous n’aviez pas été musicien, quel métier auriez-vous fait ?
Yuta : Je pense que j’aurais voulu être designer (n.b. Yuta qui fait les pochettes des albums du groupe).
Shunsuke : J’aurais ouvert un café avec un ami, c’était prévu avant que je ne commence ma carrière de musicien.
Nozomi : Je serais mort car je ne peux pas vivre sans la musique !
Dans quel pays aimeriez-vous vivre ?
Yuta : Le Danemark car les taux d’assurance sont très peu chers !
Shunsuke : La France ! Les Françaises sont très jolies.
Nozomi : La Suisse !
Avez-vous un message à faire passer aux lecteurs de Zero Yen Media ?
Malca : Nous essayons de garder la richesse de la langue japonaise à travers nos paroles et l’emploi de mots qui ne s’utilisent plus vraiment. Tout comme la France qui préserve son patrimoine, nous voulons faire de même. Nous sommes liés avec nos fans Français et nous formons tous une grande famille.
Zero Yen Media tient à remercier MALCA pour avoir rendu cette interview possible.
Interview réalisée par Orianne Marques Verissimo