Après avoir fait un carton chez nos amis japonais, Sakamoto pour vous servir ! débarque vers chez nous grâce aux éditions Komikku ! Alors en cet été torride, mes p’tits poulets, êtes-vous prêts à faire connaissance avec le dieu de la « cool attitude » himself ? Attention mesdames, vous risqueriez de tomber amoureuse !
Sakamoto pour vous servir ! nous plonge donc dans le quotidien d’un étudiant en seconde des plus singulier. Le communiqué de presse que j’ai reçu ne tarit effectivement pas d’éloges sur notre protagoniste qui semblerait posséder l’envergure de Chuck Norris et la classe de Barney Stinson.Rien que ça ! Une telle excellence, vous l’aurez compris ne passe pas inaperçue. Détesté par certains, adulé par d’autres, il va donc falloir une sacrée dose de swag à notre Sakamoto pour pouvoir se sortir des quelques malheureuses mésaventures parsemant ce premier tome.
Chaque chapitre (sans vrai fil conducteur) est donc prétexte à laisser exploser le potentiel comique et divin de notre héros. Ces tranches de vie sont toutes calquées sur le même schéma visant aussi, par la même occasion, à nous faire découvrir une galerie de personnages secondaires hauts en couleur : un voyou légèrement gay sur les bords tombé sous le charme de notre bellâtre, un chef de gang plus vrai que nature, une serial loveuse, etc.
Mais Sakamoto serait-il pourvu de super-pouvoirs ? Serait-il le disciple de maître Miyagi dans Karaté Kid ? C’est des questions que nous, chers lecteurs, sommes en droit de nous poser ! Surtout après l’ avoir vu bravant un typhon à l’aide d’un parapluie, combattant un frelon pour en sortir victorieux… Alors, est-ce un avion ? Est-ce un oiseau ? Non, c’est Sakamoto !
Que nos chères têtes blondes se rassurent, il n’y aura jamais de blessés (enfin si peu ) et les ennemis d’aujourd’hui, corrigés à coup de Burger press, seront peut-être les amis de demain.
Le trait assez old school à mon goût et épuré se mélange parfaitement à l’ambiance de ce manga.
Les gags font mouches, les personnages caricaturaux au possible et les conclusions sont hilarantes. On se régale et on en redemande, surtout quand le tout est servi dans un bien bel écrin.
Vous l’aurez donc compris en lisant ces quelques lignes, il faut une bonne dose de second degré pour apprécier comme il se doit cette oeuvre, qui a décidément le don de nous donner la banane. La série ne comptant que deux tomes pour le moment au Japon, il est donc temps de filer chez votre libraire pour vous procurer ce petit bijou.