Aujourd’hui, pour commencer la semaine en beauté, voici une petite chronique du drama coréen Pretty Man (예쁜 남자).
Titre : 예쁜 남자 / Yeppeun Namja/ Pretty Man / Beautiful Man / Beautiful Boy / Pretty Boy
Genre : Romance, comédie
Nombre d’épisodes : 16
Chaine de diffusion : KBS2
Période de diffusion : du 20 novembre 2013 au 09 janvier 2014
Dogko Ma Te est un playboy. Grâce à sa beauté, toutes les femmes sont à ses pieds. Il profite de ces dernières pour se faire entretenir et vivre la vie de château mais n’a jamais réussi par lui-même et aimerait devenir riche et célèbre. Il va croiser le chemin de Hong Yoo Ra, l’ex-belle-fille d’une famille de riches commerciaux. Elle l’aidera à réaliser son rêve mais il n’aura pas la tâche facile car pour y parvenir il devra séduire 10 femmes fortunées, réputées et influentes. Mais c’est sans compter sur Kim Bo Tong, amie de longue date de notre Don Juan qui se révèle elle aussi complètement folle amoureuse de lui. Il apprendra également qu’il est l’enfant illégitime du PDG de MG home Shopping et devra trouver le mot de passe pour pouvoir prétendre voir son père et être considéré comme son fils.
Notre héros Ma Te, interprété par Jang Geun Suk, est un jeune homme arrogant, hautain, qui se croit tout permis, même de jouer avec le cœur des femmes. Il les fait toutes craquer avec sa gueule d’ange, à commencer par Kim Bo Tong, notre héroïne. Ce personnage est mis en place d’une façon assez spéciale puisqu’on ne comprend pas très bien où le scénario veut le porter, ni où il va et surtout pourquoi. Mais oui, pourquoi doit-il sortir avec toutes ces femmes ? Arrivera-t-il à trouver le mot de passe pour pouvoir être accepté par son père ? Même si le jeu d’acteur laisse à désirer sur certains points, comme lors des scènes dramatiques, le rôle de Ma Te est plutôt cool; bien qu’au début on peut se dire « OMG !! Mais c’est quoi cette coupe de cheveux ? Mais c’est moche ! » (Non, ne me jetez pas de cailloux !) Hé les gars, il est censé être top canon ! Finalement, après quelques essais capillaires douteux, on se dit qu’il n’est pas si mal.
Kim Bo Tong est interprétée par IU et on sait que beaucoup n’ont regardé ce drama que pour elle. Et heureusement qu’elle était là celle-là car on se serait vraiment ennuyé sinon. Elle apporte à la série un air frais bienvenu et ce n’est pas du luxe. Même si on peut dire qu’elle est cruche ou niaise car éperdument amoureuse de Ma Te, elle reste une fille très positive qui a toujours le sourire, capable de tout faire pour son Oppa. Cette sensibilité la rend très attachante, on lui pardonne ses tenues affreuses et bariolées qui n’ont ni queue ni tête. Va-t-elle réussir à conquérir le cœur du playboy ? Elle va toutefois faire craquer le manager Choi David, responsable de projet dans la société MG home shopping dont elle fera la connaissance dans le cadre de son travail.
David Choi (Lee Jang Woo), jeune homme discret, adorable et l’un des personnages clés de cette série. Il garde un secret et arrive à sauver pas mal de situations catastrophiques. Il reste un protagoniste agréable, bien qu’un peu mou et trop gentil. Surtout qu’il se retrouve à aimer une femme qui est amoureuse d’un autre. Acceptant cette situation sans rien dire, il est prêt à tout par passion pour elle. Même si, au niveau sentimental, on lit en lui comme un livre ouvert; dans sa vie de tous les jours, il reste très mystérieux, ce qui fait tout son intérêt. Il finira par contribuer au succès de l’entreprise montée par Ma Te.
Hong Yoo Ra (Han Chae Young), l’ex-épouse du fils légitime du PDG de l’entreprise MG home Shopping, reste une femme énigmatique, manipulatrice, froide mais d’une grande beauté. Elle devient le mentor de Ma Te et l’aide dans ses projets. On a tout de même quelques doutes sur ses motivations, même si on sait dès le début que c’est pour se venger de son ex-belle-mère Na Hong Ran. Cette dernière est sans aucune pitié et n’a pas hésité à éliminer ses frères et sœurs pour hériter du poste de présidente de la société familiale. Hong Yoo Ra est sensible au fond et torturée par l’absence de sa fille qu’on lui interdit de voir. On ne saura qu’à la fin pourquoi elle se bat réellement, ce qui renforce son côté humain et attachant.
Na Hong Ran (Kim Bo Yun) reste le personnage le plus complexe du drama, tantôt pleurnicheuse, tantôt sans pitié, même avec sa propre famille. Elle ne doute de rien et dirige son entreprise d’une main de fer. Elle emploie souvent des moyens plus que douteux pour arriver à ses fins. Devenue insensible, on dirait que ça lui plaît. On n’apprendra que plus tard le pourquoi de ce comportement, bien que rien n’excuse ses actes. Elle va comprendre grâce à son mari que la vie ne se résume pas qu’au pouvoir et à l’argent mais que l’amour est important afin de vivre en paix avec soi-même. Elle prendra soin de son époux, atteint d’une maladie incurable.
En résumé, ce drama est plutôt moyen. IU sauve un peu la mise car le jeu d’acteur de Jang Geun Suk n’est pas à la hauteur : trop d’exagérations lors des scènes dramatiques. Le scénario est un peu fouillis et on ne comprend pas forcément le but de certains personnages. À contrario, certains événements s’avèrent inattendus, ce qui donne un peu de cachet et de peps à l’histoire.
L’OST est très bon : on y retrouve la magnifique chanson « Saying I Love You », chantée par Lee Jang Woo. Gros coup de cœur pour les titres interprétés par LEDApple, Lunafly et IU.