La rédaction de Zero Yen a eu la chance de s’entretenir avec les membres du groupe D lors de leur passage en France. Petit compte-rendu de cette rencontre.
Zero Yen : Pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas ?
Asagi : ASAGI, chanteur et leader de D.
Ruiza : Moi c’est Ruiza, guitariste.
Tsunehito : Je m’appelle Tsunehito, bassiste du groupe.
Hide-Zou : HIDE-ZOU, guitariste.
Hiroki : Et moi je suis HIROKI, le batteur.
A : D est un groupe en activité depuis 2003.
R : Avant de commencer, ASAGI et moi étions dans une autre formation. Lorsque celle-ci a prit fin, nous voulions tous les deux continuer à travailler ensemble. C’est comme ça qu’est né D. Nous sommes partis à la recherche de nouveaux membres et avons proposé à Hiroki que nous connaissions déjà de nous rejoindre..Il a bien évidement accepté.
H : C’est vrai !
R : Nous nous sommes alors lancés dans l’aventure.
ZY : Qui a trouvé le nom du groupe « D » ?
A : C’est moi qui l’ai choisi.
ZY : Que signifie-t-il ?
A : J’aime bien la sonorité de la lettre « D » lorsqu’on la prononce ainsi que l’harmonie qui s’en dégage. La ligne droite représente bien la rigueur des membres de D et la courbe la balance de la musique.
ZY : Cela fait maintenant 9 ans que vous avez débuté avec « D ». Et pourtant, vous vous êtes produits pour la première fois à l’étranger seulement l’année dernière. Pourquoi avoir attendu autant ?
A : Depuis que nous avons commencé notre carrière, nous avons reçu beaucoup de propositions à ce sujet mais nous manquions d’aide extérieure et d’une équipe nécessaire à ce genre de défis. Lorsqu’on nous l’a proposé la première fois, nous avions déjà bouclé notre planning pour quelques mois, avec notamment une tournée nationale. Nous voulions vraiment nous lancer dans cette expérience mais le timing était trop juste. L’année dernière comme toutes les conditions étaient réunies, nous avons sautés le pas!
ZY : Selon vous, pourquoi D est aussi populaire en dehors du Japon ?
A : Certainement grâce à notre musique et aux thèmes que nous choisissons pour nos albums Ils sont influencés par divers pays étrangers ainsi que leurs cultures, leurs paysages, leurs histoires. La musique ethnique fait partie de l’une de nos inspirations. Je pense vraiment que toutes ces petites attentions participent au fait que D est reconnu aujourd’hui à l’étranger.
ZY : Qui décide des thèmes des albums ?
A : Comme je suis celui qui écrit les paroles des chansons, c’est moi qui décide également des thèmes.
ZY : Étant donné que D a un univers particulier et que les textes sont en Japonais; pensez-vous qu’il est facile aux personnes ne parlant pas cette langue d’accéder à cet univers ? Comment faites-vous pour vous faire comprendre ?
A : J’ai pris l’habitude d’intégrer des paroles venant de langues étrangères ,tels que l’allemand, dans nos compositions. Je le fais aussi pour les titres des chansons.
ZY : Pourquoi avez-vous fait le choix d’interpréter des titres réclamés par vos fans pour cette seconde tournée?
A : Nous créons des chansons pour nos fans du monde entier, et non uniquement pour ceux du Japon. Je voulais aussi avoir l’avis de notre public, donc nous avons mis en place un sondage sur notre page Facebook. Nous devions absolument jouer les titres les plus populaires et c’est ce que nous faisons aujourd’hui.
ZY : Et quels sont alors vos morceaux les plus appréciés ?
A : Celle qui a été choisie par la majorité des fans a pour titre allemand « Der Konig der Dunkelheit » (le roi des ténèbres), et nous la jouons lors de tous nos concerts de cette tournée. On y parle de vampire.
ZY : ASAGI, tu aimes bien les chats. Tu peux nous parler de Nyasagi ?
A : Nyasagi est mon meilleur ami. Je l’ai créé lorsque j’ai commencé les bandes dessinées pour le magazine du fan club japonais « Ultimate Lover ». C’est une petite BD de 4 cases dans lesquelles j’ai fini par inclure d’autres personnages : Risuza (le personnage de Ruiza) et Nyasagi sont de bons amis. Mais il y a aussi Hidex (le personnage d’HIDE-ZOU), Paroki (le personnage d’HIROKI) et Chinezumi (le personnage de Tsunehito). Leur rôle est de protéger la forêt.
ZY : Tu as un chat, chez toi ?
A : Oui juste un. Il s’appelle Mii-chan.
ZY : Ruiza, tu es membre de D mais en parallèle tu mènes aussi une carrière solo. Tu as récemment sorti ton album instrumental « Abyss ». Pourquoi en éprouves-tu le besoin ?
R : J’ai commencé ma carrière solo en tant que guitariste instrumental en même temps que celle de D. Il y a 6 ans, j’ai sorti mon premier album « Amenity gain ». A cette époque, j’ai écrit beaucoup de chansons et dont certaines n’avaient jamais été utilisées. J’avais très envie d’en faire une galette. C’est donc ce que j’ai fait!
ZY : HIROKI, on a remarqué que tu postais de plus en plus souvent en anglais sur ton twitter. Comment as-tu commencé à l’étudier ?
H : J’ai reçu beaucoup de guides de voyage de la part des fans dans lesquels on trouve des listes de mots que l’on peut utiliser au quotidien. Quand je ne comprends pas quelque chose, j’utilise en général internet .Mais parfois je trouve des traductions bizarres et je me dis que c’est forcément faux. J’essaye de corriger par moi même en potassant. C’est comme ça que j’étudie l’anglais.
ZY : A quand un tweet en français ?
H : Ah, le français est une langue difficile !
ZY : Les fans français apprécieraient beaucoup !
H : J’ai compris, j’essaierai pour la prochaine fois.
ZY : Que voudrais-tu savoir dire en français ?
H : J’aimerais connaître des salutations ou des mots qu’on peut utiliser au quotidien. Et des choses drôles pour pouvoir faire rire tout le monde ! (rires)
ZY : Aujourd’hui, vous vous produisez à Marseille et c’est votre 5ème date. Comment vous sentez-vous ?
T : Comme c’est notre deuxième tournée européenne, nous voulons faire de notre mieux pour que tous ceux qui y ont déjà assisté au show l’année dernière et les « new comers » s’amusent tous ensemble. Pour chaque concert, nous faisons attention aux réactions de nos fans; c’est important pour nous.
ZY : Tu as déjà une anecdote à nous raconter ?
T : Oui, il y a peu de temps nous étions en Italie et nous y sommes restés qu’un jour. Mais du matin au soir jusqu’à l’après concert, je mangeais que de la pizza ! (rires)
ZY : Tu ne voulais autre chose ?
T : Non, j’adore ça ! Je ne m’en lassais pas, bien au contraire. C’était marrant d’en manger à chaque repas.
ZY : Pour cette tournée vous passez aussi par l’Amérique latine, c’est encore une fois une première pour vous, pourquoi ce choix ?
A : Nous avons reçu beaucoup de demandes. Nous en avons parlé avec notre coordinateur et avons décidé d’y aller. Nous sommes super contents et très excités !
ZY : Vous vous produisez de plus en plus à l’étrangers!. Y a-t-il un pays dans lequel vous n’êtes pas encore allés et que vous rêveriez de visiter ?
A : Nous faisons de notre mieux pour satisfaire les attentes des fans.
HZ : L’Australie ! Et beaucoup d’autres endroits…
ZY : Avant de vous laisser, avez-vous un dernier message pour vos fans ?
R : Je suis content que D soit apprécié et que nos fans attendent notre retour avec impatience. Je veux vraiment qu’on puisse voir une différence entre nos deux tours. Je veux faire de mon mieux et m’amuser avec tout le monde.
A : Je suis très heureux de cette seconde tournée. Je sais que ce sera forcément une expérience incroyable parce que les endroits que nous avons déjà visités étaient tous exceptionnels. Dans tous les cas, je me donnerai à 100%. Bientôt, nous allons ouvrir notre fan club international officiel « Ultimate Lover Global » et j’espère que celui-ci va nous permettre de nous rapprocher de nos fans étrangers.
HZ : Moi aussi, je suis content de cette seconde tournée en Europe. Nous avons pu, cette fois, visiter de nouveaux lieux. Je suis vraiment content que notre musique soit écouté par tout le monde. Je les remercierai en faisant de mon mieux pour être au top. Encore et toujours…
T : Si on a pu faire cette seconde tournée, c’est grâce aux fans. Donc en comparaison du premier Tour, j’ai vraiment envie de faire quelque chose de mieux afin de nous amuser tous ensemble.
H : Je suis content d’être ici parce que je sais que les fans nous ont attendus. Sur scène, je sens que tout le monde prend du plaisir à être là et ça me rend heureux. J’ai envie de me surpasser pour laisser de bons souvenirs à toutes les personnes présentes à nos concerts.
ZY : Merci D d’avoir accepté cette interview !
Propos recueillis par Kokoro Yamamichi, Sakiyo et Sébastien Pastor